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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 16:14

L’univers des réseaux sociaux est en évolution permanente, Facebook a connu récemment un premier recul dans sa fréquentation; doit on y voir le signe d’une lassitude de la part des membres de la communauté ? 


Même si le web 2.0 a su apporter innovations pour les relations entre individus et un marketing plus libre , les sciences rappellent, par la règle de 150 ( ou nombre de Dunbar ) que la taille d’un réseau social pour des raisons d’affinité, de reconnaissance ne peut excéder 150 personnes.


Les comportements changent, les stratégies également, consommateurs et entreprises sont à l’affût d’un média qui pourrait leur apporter un surplus de liberté mais sans toutefois nuire à leur réputation. Au fond ils recherchent tous deux la même chose : être visible sur le net, être reconnu, leur motivation n’étant pas la même. L’un souhaite augmenter son chiffre d’affaire tandis que l’autre a besoin de se prouver que le reste de la communauté l’aime. Deux buts qui ne sont pas si différents l’un de l’autre, si un consommateur achète un produit c’est qu’il a des affinités avec celui-ci ou au moins avec la marque, une sorte d’empathie du produit. 


Les réseaux sociaux sont finalement un partage de la vie d’une entité, qui recherche des réponses et une reconnaissance. Cependant à force de vouloir tout contrôler et toucher le plus de monde possible, c’est l’effet inverse qui se produit, une saturation commence à s’installer. 

 

Quand les individus ont eu besoin de reconnaissance, ils ont abandonné les poignées de mains pour s’enfermer dans un monde virtuel qui leur offrait des libertés infinies. Mais à présent ils changent et volent de pixels en pixels à la recherche du média qui saura les satisfaire. 


Dans le même temps les individus cherchent à avoir une vie plus saine et plus équilibrée, une vie bio. La communication va-t-elle également emprunter cette voie ? 

 

Deux choix s’offrent aux individus : une « communication 3.0 » où la vie en 3D pourra être entièrement vécu par un écran 2D (notamment avec la réalité augmentée) ou une « communication bio »  qui sera une renaissance de la communication par les poignées de main. 

 

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